Jeu, oeuvre, manif ou pure folie ?
Les qualificatifs évoquant le phénomène flash mob sont évasifs. Le phénomène fascine, déconcerte et reste difficilement classable.
Les qualificatifs évoquant le phénomène flash mob sont évasifs. Le phénomène fascine, déconcerte et reste difficilement classable.
Par qui ?
Comment ?
Originaire de New York, celui-ci est désormais planétaire.
Les nouvelles technologies de communication rendent possibles de nouvelles pratiques culturelles et relationnelles. En 2003 apparait ce nouveau phénomène, à la croisée du happening artistique et de la manifestation politique. Décliné sous plusieurs formes (flash dance, freeze mob…), il réunit en une mobilisation éclaire et spectaculaire une foule d’individus ne se connaissant pas dans une pratique collective ludique et éphémère au sein de l’espace public urbain. Ce phénomène nous ouvre les portes d’une nouvelle conception de l’individu sur son environnement et sa vie sociale, entrainée par les immenses possibilités de mise en réseaux des nouvelles technologies. Néanmoins, le phénomène reste complexe et tend à être détourné de son but premier par une utilisation à des fins promotionnel. Celui-ci inspire encore à des changements et peut être vu comme la réelle démonstration d’une nouvelle idéologie de la vie en collectivité au sein d’un espace laissant peu de place à l’individu : la ville.